Artistes 2016

Diplômée de l’Académie des Beaux-arts de Budapest, Zsofia Bezeredi vit actuellement à Nice.

Son travail se situe autour du livre d‘artiste et de l’illustration à partir des techniques graphiques traditionnelles. Cependant, sa curiosité l‘amène à explorer d’autres moyens d’expression plastique.

Le jardin, le végétal et ses formes, la perfection au sein de ce qui semble à première vue imparfait, sont des sources d’inspiration constante pour Zsofia.

Marie-Christine Bourven alias AimeCBAime est née au cœur de Paris au milieu du siècle dernier.
A la fin des années 70, parallèlement à des études d’histoire de l’art à la Sorbonne, elle découvre la gravure dans l’atelier de Zwy Milshtein . Elle sera son assistante jusqu’en 1985
A cette époque, elle pratique essentiellement l’eau forte dans un esprit expressionniste.
C’est en 1991, lorsqu’elle s’installe à Reims avec sa famille qu’elle a le projet de se lancer dans l’aventure du livre, avec des créations personnelles qui intègrent gravure et typographie mais aussi au travers d’ ateliers qui se révèlent de précieux moments de rencontres et de partages.

Architecte-paysagiste diplômé de l’Université de Lincoln en Nouvelle Zélande, Ben Taylor a travaillé en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Designer d’environnement, son champ d‘action est très large : du toit végétal au paysage urbain de banlieue en passant par l’aménagement de parcs publics et de passerelles côtières. Ben est convaincu qu‘il existe un lien entre nature et santé. Le paysage contribue indubitablement au bien-être de toutes choses : autant pour l’homme que pour la biodiversité des organismes ainsi que la durabilité des ressources naturels.
Récemment, Ben a fait partie de l’équipe de design « Pop-up Parklet » dans le centre ville d’Auckland : réquisitionner l’espace de parking avec des éléments modulables pour créer un espace public temporaire pour les employée du bureau et les habitants du quartier.

Diane est peintre, illustratrice pour l’édition jeunesse et artiste du livre, depuis toujours elle butine avec art un jardin secret empli de rêves et des sortilèges de l’enfance, un espace très personnel se dessine, se cisèle, s’enlumine de la pointe de la plume, du pinceau ou des ciseaux, le tout sur un certain ton, avec un goût certain pour le livre en tant que réceptacle privilégié de ses créations.

Chelsea Herman a obtenu un Master en Arts Visuels, options peinture, gravure et arts du livre à l‘Université d’État de San Diego en 2012.

Elle s‘est formée pendant deux ans chez Brighton Press, maison d’édition basée à San Diego en Californie, spécialisée dans le livre artistes et le tirage limité, où elle a travaillé comme assistante d’impression dans le studio de production.

Chelsea est désormais responsable de FLIGHTPATH Press à Santa Cruz, Californie, où elle crée ses propre livres d‘artistes. La nature au sens large est source d’inspiration pour elle, ainsi que la géologie et l’archéologie.

Née en 1976
Vit et travaille à Marseille

Gaëlle Villedary grandit à la Cadière d’Azur, à Douala puis à Casablanca.
Après des études en Arts Appliqués à Strasbourg, Green Object Studio naît en 2001 de sa collaboration avec Hatim Elmrini, réalisateur et designer audiovisuel. En charge de la direction artistique, Gaëlle apporte au duo la note poétique et sa rigoureuse expertise.
En 2007, elle décide de se rapprocher de La Cadière d’Azur, et s’installe à Marseille où elle suit une formation métaux précieux dans l’atelier de Juliette Arda et une préparation pédagogique en arts plastiques.

Elle enseignera le design et les arts plastiques. Parallèlement, elle développe sa pratique artistique, qui prend racine dans l’enfance et se nourrit de ses dix années passées en Afrique.
Sa recherche s’articule autour des notions de frontières et de transformations liées aux territoires, réels et imaginaires, intimes ou fantasmés.

Entre dessins et installations, matériaux nobles et récupération, l’oeuvre hybride relève toujours du vivant et de ses perspectives d’évolution.

Comment composer avec le réel non pas comme une fatalité mais comme un espace ouvert aux possibles pour rebondir. Comment rester à la lisière de la figuration et de l’abstraction, sans se déterminer d’un côté ou de l’autre, dans un mouvement incessant de l’un à l’autre.

Lyall Harris est plasticienne et artiste du livre. Elle vit aux USA et a passé de nombreuses années en Italie. Elle expose principalement aux USA et a reçu de nombreux prix pour son travail pictural ainsi que pour ses livres d’artistes.
Ses ouvrages sont présents dans les collections de nombreuses bibliothèques et centres d’art à travers les Etats-Unis, et ses écrits ont été publiés dans plusieurs revues internationales.
Elle est co-fondateur et co-éditeur de The Sigh Press Literary et Art Magazine à Florence où elle a vécu.

Jamie Weaver est artiste du livre et poète, elle explore les interconnexions entre langage écrit et visuel. Le paysage et la nature sont au cœur de son travail souvent de façon métaphorique. Elle est diplômée en Arts du Livre & Gravure du Columbia College, Chicago.
La bourse américaine Fulbright lui a récemment été attribuée pour un séjour à l’Université de Bucarest.
Dernier projet de livre d’artiste en cours, "Hard Rain, Hard Wind" Quelques extraits de "Hard rain, Hard Wind" sont parus chez Finishing Line Press.Les écrits de Jamie Weaver ont également été publiés dans the Found Poetry Review et the Journal of Artists’ Books.

La plupart du temps c‘est par la peinture qu’elle s‘exprime, principalement en extérieur, au hasard des lieux où elle se trouve être à ce moment là. Le rapport à l’espace que cela implique et la relation différente de son propre corps à la peinture qui en naît, est une source d’inspiration permanente. Mais le dessin au trait, les papiers découpés sont souvent présents dans ses réalisations. En fil conducteur la couleur est son instrument premier. Quant au livre d‘artiste, il demeure un support privilégié au fil du temps. Ouvrage individuel ou collectif, sa nature même, à la fois contenu et contenant aux possibilités de mise en espace infinies est un champ d’expérimentations qui lui convient particulièrement.

Depuis toute petite, Véronique Gazzotti est attirée par le tissu, le fil et tout objet de mercerie. Elle a passé beaucoup de temps auprès de sa grand-mère couturière qu’elle regardait coudre sans relâche. Elle se régalait à fouiller dans ses boites à couture, véritables coffres aux trésors.

Diplômée en stylisme/modélisme, Véronique Gazzotti est créative et aime rester hors des sentiers battus.

Fascinée par l‘univers underground et les spectacles de rue comme la déambulation, la pyrotechnie ou encore la danse et le théâtre Véronique Gazzotti créé le collectif « les lolitas mazoutées ». C’est l’occasion pour elle de créer des costumes à partir d’objets de récupérations. Elle participe ainsi à plusieurs festivals, spectacles outdoor ou encore au carnaval de Marseille.

Née en 1978 au Japon
Vit et travaille à Marseille

En 2005, Après l‘obtention d’un master en photographie à l‘université Nihon de Tokyo, Keiko Hagiwara décide de s’installer en France. Elle étudie le français et développe sa pratique artistique à l‘Ecole d’Art d’Aix-en-Provence dont elle est diplômée.

Depuis ses études, elle exprime son monde intérieur au travers de quelques média privilégiés tels le volume, le dessin, la sérigraphie et l‘installation. L’une des particularités de son travail est d’utiliser fréquemment le textile en tant que support.
C‘est un matériau important pour elle car dès son enfance elle développe un grand intérêt pour les objets au toucher doux comme les peluches. Entre autres expérimentations autour du tactile, elle réalise un livre textile à l’occasion de "Book Project International" en 2011.

Elle a également suivi une formation en couture à Marseille. Elle travaille actuellement en tant que plasticienne et créatrice de mode pour sa propre marque.

Elle grandit dans l’atelier de sa famille au Japon, où elle découvre très tôt le parfum particulier de l’encre de gravure. C’est en Nouvelle-Zélande qu’elle commence ses études d’arts plastiques et de design, qu’elle poursuit plus tard en France. Diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, elle est aujourd’hui artiste plasticienne spécialisée dans le domaine de l’édition papier.

Elle développe une pratique transversale embrassant différentes techniques telles que la gravure, la photographie et le dessin. Souvent, elle trouve son inspiration à la frontière de ces média, et rencontre l’expression plastique qui lui paraît la plus juste. Le trait d’un dessin, transcrit grâce à l’encre et à la presse de gravure, lui convient particulièrement car il y a toujours une rencontre inattendue entre le dessin et la machine. C’est une rencontre entre une expression plastique et une technique, chacune repoussant ses limites tout en respectant la présence de l’autre. C’est cette confrontation là qui est au coeur de ses recherches.

Franco-Rwandaise, née sur le continent africain, terre de prédilection de la nature où végétal et animal sont intimement mêlés, indissociables. Continent de ses vagissements elle y retournera à la recherche du jardin premier de l’enfance. Elle en reviendra marquée d’une empreinte brute, celle d’une nature généreuse à foison.
Cette expérience intime orientera de façon profonde son regard de photographe. La diversité des textures végétales dans une gamme de verts particulièrement nuancée rythment ses clichés de façon très intense. Prolongement de l’œil, au ras du sol ou en plongée profonde, l‘instrument photographique s’immerge dans les lumières de la nature Rwandaise ou le regard capte et restitue sur le papier les rythmes et les tons d’un jardin/paysage.

André photographie depuis longtemps déjà souvent sur le mode itinérant. En extérieur pour la plupart de ses clichés, sur le mode de la série ou de l‘image unique, son objectif se déplace très vite, balaye un large champs, puis revient à l’infime détail que révèle une lumière électrique. Son oeil à la fois mobile et en suspens, est à l‘affut du souffle d’air qui fait vibrer l‘herbe fragile, de l’improbable géométrie d‘une strate de roche, ou du velouté inattendu d’un bloc de racine. Tantôt rugueux, incisif ou caressant, ce regard nous donne à voir une nature graphique, minimale en même temps qu’essentielle. Le jardin planétaire est son atelier à ciel ouvert